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Le 8 octobre
2000,
Hier, je suis
allé chez le boulanger. Quelle déveine : plus de pain. Mais
pas seulement plus de pain : plus de biscottes, plus de brioches, plus de
croissants ! Tant pis. Je me passerai de pain.
Je remonte la
rue et je rentre chez le boucher. Et là : plus de viande ! Quel
terrible coup du destin. Plus de viande, plus de pâté, plus
de plat cuisiné. Rien. Tant pis, je mangerai des légumes.
Je continue
mon chemin et arrive chez le primeur. Là, vous l'avez deviné,
les rayons étaient vide, vide et re-vide. Pas le moindre navet,
pas la moindre carrote. Quelle extraordinaire malchance s'acharne sur moi
!
D'un regard,
je questionne le marchand. Il le prend de haut et m'éconduit fermement.
Tant pis, je
ne mangerai pas.
(à suivre) |