GR
/ Le 13/09/2001
67 / (suite) Les balises du GR, en rouge et blanc, c'est en définitive un peu l'ancètre du land-art. Un land-art où il faut marcher pour voir l'oeuvre dans son ensemble. Minimaliste, qui se soucie au fond assez peu d'intégration dans le paysage et même au contraire puisque son but est de se détacher de celui-ci, d'attirer l'attention. Mais land-art tout de même, puisque si son objectif premier est de détourner l'attention du paysage, son but ultime, par la promenade qu'il fait suivre et de le faire découvrir et admirer. *** J'ai trouvé des morceaux de laine de toutes les couleurs sur le chemin depuis ce matin. Au début, je pensais qu'il s'agissait d'une sorte de jeu de piste. Et puis, en faisant le rapprochement avec des photos vues ici ou là, j'ai compris qu'il s'agissait de fils arrachés aux pompoms que les bergers accrochent sur les mouton lors des transhumances. *** J'ai rencontré deux mamies, à vue de nez 150 ans à elles deux. Bon pied bon oeil. Souriantes, en forme. Plaisir de penser qu'on sera comme ça plus tard. *** Les gites, surtout ceux qui, vu leur position sont incontournables, font penser à ces arbres sur lesquels se regroupent les étourneaux le soir en centre ville. Les randoneurs y échangent les nouvelles des étapes passées et à venir, des difficultés à rencontrer et des personnes croisées la veille. |
![]() |
GR67 (intro) | GR67 (pratique) | GR67 (impressions) | suite (L'hospitalet) | Accueil | Contact